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MADAGASCAR

 

Une petite partie de notre site est conscacrée à Madagascar, vous y trouverez entre autres des renseignements sur son histoire et sa géographie.

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-Madagascar- -Son Histoire- -Sa géographie- -Images-


 

 

 

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Histoire :

PEUPLEMENT

Le peuple malgache est issu d'immigrations successives aux origines diverses. Deux chronologies déterminent la période des premiers peuplements de l'île. La tradition orale place les "Vazimba" comme les premiers habitants de l'île. Ils furent  combattues par des vagues plus récentes d'immigrants Indonésiens qui occupèrent les plateaux centraux.

Après les Indonésiens et les Malayo-polynésiens, c'est au tour des Sémites et Arabes islamisés de s'installer sur les pourtours de Madagascar. Ils installent de nombreux comptoirs sur la côte nord-ouest et nord-est de Madagascar qui seront pour la plupart détruits par les navigateurs portugais dès le XVIe siècle. Certaines populations du sud-est se réclament encore de ces immigrations arabes aux traditions islamiques. (Antemoro, Antambahoaka…). Des témoignages sur l'existence de peuplements africains, originaires du Mozambique sont également révélés dès le XVIe siècle. La traite d'esclaves en provenance de l'Afrique de l'Est a été à l'origine de cette immigration. Certains de ces descendants que l'on appelle "Makoa" sont installés le long de la côte nord-ouest.

DECOUVERTE

Le premier européen à découvrir la Grande Ile sera le Portugais Diego Dias en 1500. Madagascar devient alors une escale sur la route des Indes et fait l'objet de nombreuses tentatives d'implantations européennes. Après les Portugais (XVIe siècle), c'est au tour des Hollandais (fin du XVIe siècle) et des Anglais (XVIIe siècle) d'essayer d'y établir des colonies. Les Français entreprirent la seule véritable tentative de colonisation et s'installèrent durant trente années (1642-1672) sur le site de Fort-Dauphin. Plus tard et jusqu'au XIXe siècle, grâce à de nombreux comptoirs installés le long de côte orientale, il y aura un commerce florissant entre Madagascar et l'Ile Bourbon (Ile de la Réunion) ainsi qu'avec l'Ile de France (Ile Maurice).

ROYAUMES

Au XVIIe siècle, on compte déjà de nombreux royaumes indépendants. On trouve au sud-est, les ethnies aux origines arabo-islamiques (Antambahoaka, Antemoro, Antanosy et Antesaka). Les peuplades essentiellement pastorales, telles que les Bara, les Mahafaly, Antandroy et autres Masikoro se partagent les vastes territoires du sud de l'île. A l'ouest s'étendent les immenses royaumes Sakalava du Menabe et celui du Boina, plus récent (XVIIIe siècle). Sur la côte orientale, les Betsimisaraka assoient leur autorité, alors que sur les Hautes Terres, les royaumes Betsileo mais surtout Merina étendent leur domination. La traite des esclaves favorise alors une politique d'expansion territoriale et profite à ceux qui disposent d'armes à feu. Ainsi, l'hégémonie Sakalava s'explique par le contrôle des principaux postes de traite de la côte ouest avec l'appui des commerçants Antaloatra. Le royaume Sakalava s'affaiblira à la fin du XIXe siècle en raison de querelles de successions et d'un handicap lié à l'immensité des territoires occupés par une population dispersée et nomade.

EXPANSION MERINA

Le XIXe siècle voit l'émergence de l'expansion Merina grâce à l'œuvre unificatrice du souverain Andrianampoinimerina (1786-1810) qui résuma son ambition territoriale par cette phrase : "La mer sera la limite de ma rizière". C'est son fils Radama 1er (1810-1828) qui poursuit son œuvre en entreprenant de conquérir l'île entière, aidé par les britanniques. Les traités anglo-malgaches de 1817 et 1820 le reconnaissent comme étant roi de Madagascar et apportent une coopération militaire, culturelle et religieuse. Le règne du "progressiste" Radama 1er sera de courte durée, suivi par celui de la reine Ranavalona 1ère (1828-1861) marqué par une politique très traditionaliste, anti-européenne et antichrétienne. Plus tard, le Premier Ministre Rainilaiavony qui épousa successivement trois reines, conserva le pouvoir durant plus de trente ans (1864-1895). Cette période fut marquée par un développement de la scolarisation et de l'évangélisation, grâce à l'implantation de nombreuses missions chrétiennes et la transcription phonétique du malgache avec l'impression de la première Bible en malgache dès 1835 et d'ouvrages religieux dès 1866.

 

COLONISATION

La France décide de lancer en 1895 un corps expéditionnaire jusqu'à Tananarive, ce qui débouche sur le traité du 1er octobre 1895 confirmant le "protectorat". Le traité enlève à la monarchie tout pouvoir au profit du Résident Général. La loi du 6 août 1896 stipule : "Est déclarée colonie française l'île de Madagascar avec les îles qui en dépendent". La royauté est abolie le 28 février 1897. La Reine Ranavalona III est exilée à Alger. Les débuts de la colonisation française sont marqués par les œuvres de Gallieni, devenu Gouverneur Général de Madagascar. On peut résumer quelques actions marquantes de sa politique. "Pacification" de l'île entière et étendue de l'institution traditionnelle merina du "Fokonolona", démontage de l'oligarchie locale et abolition des privilèges des " grands ", élimination de la concurrence étrangère en matière de commerce, réalisations dans les domaines de la communication, fondation de l'école de médecine en 1897, développement d'une école laïque. Par ailleurs, les malgaches deviennent dès 1896 "sujets Français" mais non citoyens, n'ayant donc aucun droit politique.

LUTTE DE LIBERATION
Face à l'autorité coloniale, une résistance locale se développe. Dès 1895, les "Menalamba", groupe d'insurgés nationalistes et traditionalistes, prônant la conservation de la religion des ancêtres et la fidélité à la royauté. Ils mènent leurs actions contre les Français, jusqu'en 1898. Cette résistance, pas toujours organisée est une manifestation du rejet du "Fanjakana" ou de l'autorité coloniale qui instaure impôts, prestations (travaux d'intérêts généraux), réquisitions aux populations. Les élites elles-mêmes, ayant intégré le principe du "progrès" et croyant aux possibilités de promotion à travers l'instruction, sont déçues par l'impossibilité d'accéder à une égalité de droit, sociale et politique. La naturalisation française est une des revendications premières des Malgaches. L'intransigeance du pouvoir colonial radicalise le mouvement vers des volontés d'indépendance. L'insurrection de 1947, sévèrement réprimée, marque une étape décisive dans la lutte pour l'indépendance. En septembre 1958, les malgaches votent en faveur de la communauté proposée par le Général de Gaulle. Le 26 juin 1960, l'indépendance du pays est proclamée.

 

INDEPENDANCE

PREMIERE REPUBLIQUE (1960 – 1972)
Philibert TSIRANANA  est élu premier Président de Madagascar en 1960. Madagascar marque sa présence sur la scène internationale par la nomination d’Ambassadeurs dans plusieurs pays et son adhésion à l’OUA. Sur le plan intérieur,  des réalisations significatives ont été faites dans le domaine de l’enseignement mais l’économie stagne dans son ensemble. Une grève générale a fini par entraîner la démission de Philibert TSIRANANA. Le Général Gabriel RAMANANTSOA prend le pouvoir.  De nouvelles institutions sont mises en place. La Première République prend fin en 1972.

DEUXIEME REPUBLIQUE (1972 – 1992)

Le Gouvernement de RAMANANTSOA se caractérise par sa politique de « malgachisation »  Mais les performances économiques ne suivent pas. Le Général Gabriel RAMANANTSOA démissionne en février 1973 et donne le pouvoir au Colonel  Richard RATSIMANDRAVA qui sera assassiné seulement une semaine après. Un Directoire militaire gère le pays jusqu’en 1975. En décembre 1975, Didier RATSIRAKA devient Président et installe un régime révolutionnaire après avoir soumis au référendum la charte de la révolution socialiste. Sur le plan international, il prône une politique tout azimut. En 1987, il entreprit d’assouplir le socialisme étatique en procédant à une timide libéralisation de l’économie. La grogne sociale ayant déjà gagné du terrain, des manifestations organisées un peu partout dans le pays, courant 1991, demandent la démission de l’Amiral Didier RATSIRAKA et le changement de la Constitution. Devant les pressions, Il  accepte la création d’un Gouvernement d’Union nationale de transition. Une Nouvelle Constitution est adoptée.

TROISIEME REPUBLIQUE (1992 à ce jour)

Le 10 février 1993, le Professeur Albert ZAFY est élu nouveau Président de la Troisième République. Son programme politique accorde la priorité à la lutte contre la pauvreté, la préservation de l’indépendance de Madagascar. Cependant, sa mésentente avec son Premier Ministre ont vite fait de déstabiliser le régime d’Albert ZAFY. L’Assemblée Nationale vote son empêchement en 1996. Le Professeur Albert ZAFY n’aura pas terminé son mandat.

L’Amiral Didier RATSIRAKA est réélu Président lors du scrutin anticipé de 1997 avec son projet de société humaniste écologique.  Il apporte des modifications à la Constitution et met en place un régime présidentiel fort. Il se portera candidat pour un deuxième mandat lors de l’élection présidentielle de décembre 2001. Son challenger, Marc RAVALOMANANA, conteste le verdict de la HCC pour des motifs de manipulation des résultats. Les affrontements entre les deux protagonistes se généralisent La Communauté Internationale s’implique dans la recherche de solutions (Dakar I, Dakar II).  Un nouveau décompte des voix donne la victoire à Marc RAVALOMANANA.  La participation du nouveau Président Marc RAVALOMANANA au premier Sommet de l’Union Africaine à Maputo en juillet 2003 consacre la reconnaissance internationale de son régime. Sur le plan économique il prône la libéralisation et le développement rapide et durable.

 

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